Le crowdfunding autour du monde – Épisode 4 : le Brésil

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Pour ce quatrième épisode de la série « Le crowdfunding autour du monde », nous vous emmenons en Amérique du Sud direction la terre sacrée du football : le Brésil !

En terre brésilienne, les artistes du ballon rond se comptent par milliers. En revanche, le crowdfunding n’y tient qu’une place infime… Le pays est à l’image du continent sud-américain qui se place loin derrière les géants européens et nord-américains en matière de financement participatif même s’il y a bien quelques plateformes brésiliennes qui commencent à s’imposer peu à peu. Explications. 

Brésil

Un petit pays en matière de crowdfunding  

À l’échelle internationale, le Brésil fait partie des « petits » de la finance participative, toute proportion gardée.

Les raisons ?

Parmi les différents facteurs qui entrent en jeu, en ressort une raison évidente : bien que le pays ait connu ces dernières années un essor économique considérable, il souffre toujours de grandes inégalités. En effet, une majeure partie de la population vit sous le seuil de pauvreté. Une triste réalité difficilement compatible avec le fonctionnement même du financement participatif.

L’essence du crowdfunding repose sur la générosité de la foule, or, il semble difficile de la solliciter quand celle-ci peine à vivre, voire à survivre.

Le financement participatif a ainsi connu de fortunes diverses. Malgré tout, étant donné le contexte dans lequel il a évolué, son bilan reste tout de même encourageant.

Des plateformes de crowdfunding qui sortent du lot

Les plateformes de crowdfunding ont commencé à se lancer dès 2009, période à travers laquelle la finance participative a littéralement « explosé » au niveau mondial. Bien que peu nombreuses, les plateformes ont pu se développer peu à peu, bien aidées par un cadre légal favorable. En effet, laissant planer un flou législatif jusqu’alors, les autorités brésiliennes se sont prononcées en 2012 quant à la pratique générale du crowdfunding au sein même du pays. Leur conclusion ? Ne pas y opposer de restrictions.

La première des plateformes brésilienne fut Vakinha, fonctionnant tel un réseau social et permettant de collecter des fonds pour financer des cadeaux destinés aux proches. Face au succès rencontré par Vakinha, d’autres plateformes ont vite suivi le mouvement comme Catarse, devenu aujourd’hui le grand leader brésilien ou Embolacha, dédiée aux projets musicaux, qui a pu lancer de nombreux artistes depuis sa création.

Le bilan aujourd’hui ? Il existe maintenant plus d’une vingtaine de plateformes de financement participatif au Brésil.

Grâce à elles, le pays s’est créé une « identité » crowdfunding. Une identité qui continue à croître. À son rythme.

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À propos de l’auteur

“Après une licence de droit et quelques petits voyages autour du monde, je me suis réorienté vers le journalisme pour pouvoir me concentrer sur l’écriture. Au terme de mes études, j’ai alors rejoint l’équipe de Good Morning Crowdfunding, séduit par les valeurs véhiculées par le financement participatif, à savoir la rencontre, la solidarité et le partage.”

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