[CROWDSOURCING] Lorsque datas et open source sauvent des vies

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Google s’y met pour aider les familles népalaises à se rassembler, les applications GPS s’y mettent pour prévenir des séismes… Le crowdsourcing pourrait bien changer notre vie, voire nous la sauver si l’on en croit son évolution.

Petit rappel, le crowdsourcing est une production participative, c’est-à-dire qu’il fait appel au public et aux datas publiques qui vont ensemble permettre la conception d’une production.

Crowdsourcing et catastrophes naturelles

Dans le cas des catastrophes naturelles, il s’avère que cette production participative pourrait servir de véritable « boule de cristal ». Une véritable révolution pour le genre humain quand on constate que celles-ci sont de plus en plus nombreuses et dévastatrices.

Lorsque les ONG interviennent sur des lieux touchés, elles doivent gérer toutes les données fournies par les populations touchées. Manque de nourriture, manque d’eau, amas d’informations, il leur faut gérer tout cela en un temps record. C’est à ce moment là que les datas commencent à intervenir et à devenir indispensables.

Les dernières technologies datas sont d’un très grand secours lorsqu’il s’agit de catastrophes naturelles. Bien sur, entre les services sanitaires, entre les ONG, la quantité d’informations qui circule est déjà énorme, mais cela reste sans compter sur la masse d’informations générée par les habitants eux-mêmes, et notamment sur les réseaux sociaux qui réduisent de manière importante la chaine d’informations en cas d’alerte. Ainsi, en combinant les possibilités qu’offrent les smartphones, les technologies GPS et les réseaux sociaux,  le crowdsourcing permet de mesurer l’étendue des dégâts, et même d’identifier les priorités d’actions.

Démonstration : lors du séisme à Haïti, du tsunami au Japon, ou encore du tremblement de terre au Pakistan, le crowdsourcing et les réseaux sociaux ont permis de localiser de nombreuses personnes prises au piège sous les décombres. Grâce à ce binôme, les ONG peuvent réagir plus rapidement sur les zones les plus judicieuses et se concentrer sur les besoins immédiats. La société kenyane Ushahidi, par exemple, a pris conscience de ce phénomène et a mis au point un logiciel gratuit en open source où les citoyens du monde entier peuvent signaler des zones de crise.

Le crowdsourcing permet d’agir non seulement en temps de crise, mais également de les anticiper. Prévoir un séisme grâce à des données GPS, ou prévoir le budget qu’il faudra pour reconstruire une ville après une catastrophe naturelle en fonction de l’intensité de celle-ci ne sont désormais plus  des choses impossibles.

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À propos de l’auteur

Passionnée de journalisme depuis toujours, c’est après une licence en information et communication que mon avenir s’est confirmé : je veux écrire. Après une expérience en tant que rédactrice pour une chaîne télévisée publique française, Good Morning Crowdfunding a donc été pour moi l’opportunité de découvrir l’univers des startups, tout en continuant à être du côté de la rédaction.

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