[#ÉCONOMIE] Les détracteurs du crowdfunding.

Le crowdfunding vient sauver des projets en perdition, des personnes dans le besoin, il anime des communautés, rassemble les foules, mais pourtant, certains s’amusent à dire qu’il ne s’agirait là que d’un effet de mode…

Mais l’engouement est bien là, les plateformes de financement participatif existent et fleurissent, et répondent à une demande très réelle, celle d’une population vivant dans un écosystème où chacun peut se sentir impliqué à hauteur de ses propres moyens d’un coté, et aidé par tout un chacun de l’autre.

Heureusement, d’autres se demandent si on n’assisterait pas bientôt à la fin d’une ère bancaire, discriminant depuis trop longtemps les petits revenus, les petites épargnes, les petits investissements. L’ordre du jour est à l’échange, au partage, à l’entre-aide, à la générosité, au fair trade et au co-voiturage, et donc, au crowdfunding.

L’avantage avec le crowdfunding, c’est qu’on peut quand même savoir où va notre argent, et ce de façon très concrète, alors qu’avec certaines banques, on n’est jamais sûr de rien! Et puis les contreparties lorsqu’elles sont incluses dans le deal, sont concrètes elles aussi, alors que les taux d’épargne eux, relativement variables!

Il semblerait que l’aspect communautariste (dans le sens noble du terme) soit le fondement même du crowdfunding, tel un véritable catalyseur, il permet de donner un second souffle aux projets les plus fous, les plus petits, ou les plus ambitieux, car pas besoin de montrer patte banche: vous avez une super chouette idée, foncez! (on rêve tous que notre banquier nous dise ça un jour!)

Alors vive le crowdfunding, vive aussi les banques mais pas toujours, ça dépends des jours, c’est comme les raviolis, c’est bon, mais pas tous les midis!