Pour un financement participatif et solidaire !

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Nos sociétés sont entrées en crises à la fin des années soixante-dix. Crises au pluriel : économique, environnementale, des  valeurs, de confiance, puis financière depuis 2007.

Face à la nécessaire remise en question des fondements de notre modèle de développement, les pistes telles que l’innovation technologique ou sociale, la consommation collaborative ou encore l’économie sociale et solidaire (ESS) méritent d’être explorées. Le financement participatif (crowdfunding en anglais) est l’une de ces pistes.

Outil hybride de financement et de communication pour les porteurs de projets, il est créateur de valeur économique et de lien social. Multiforme, il redonne aux épargnants la place qui leur revient, au cœur de l’économie. Les perspectives sont réelles, quel que soit le champ d’application : artistique, social, technologique ou audiovisuel.

La volonté des pouvoirs publics de promouvoir la finance participative comme complément à la finance « traditionnelle » est une avancée majeure, qui place la France en position de pionnière sur ces questions, en Europe mais également dans le monde.

Cette confiance dans le financement participatif nécessite, de la part des acteurs de ce jeune marché, le respect de règles, règlements et chartes de déontologie clairs et pérennes. La désintermédiation ne doit pas être synonyme de déresponsabilisation. C’est pourquoi notre engagement en tant qu’opérateurs est d’appliquer le principe de transparence financière pour chaque euro transitant sur nos plateformes. C’est la condition indispensable pour lutter, à notre échelle, contre certaines des crises précédemment citées.

Depuis sa naissance, au début des années 2000, la solidarité fait partie de l’ADN du financement participatif. Cet élément fondateur doit être respecté, et amplifié.

L’enjeu se situe donc bien là : rapprocher financeurs et financés, au-delà du seul lien économique, dans la plus grande transparence.

 

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À propos de l’auteur

“Diplôme d’ingénieur en poche, je me suis tourné vers la finance de marché, et j’y suis resté pendant huit ans. Le temps de mieux comprendre certains mécanismes et de me poser quelques questions quant aux changement de paradigmes que nos sociétés connaissent depuis plusieurs décennies. Et finalement, j’ai sauté le pas, lancé Arizuka, plateforme de crowdfunding solidaire et participe depuis deux ans à l’organisation de la Social Good Week.”

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