Le crowdfunding autour du monde – Épisode 5 : la Nouvelle-Zélande

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Le voyage se poursuit ! 

À l’occasion de ce cinquième épisode de la série «Le crowdfunding autour du monde », nous vous emmenons chez nos amis les Kiwis, destination la Nouvelle-Zélande !

Les Néo-zélandais règnent sur le monde du rugby… mais sont-ils aussi forts pour remporter la mêlée du crowdfunding ?

Ce n’est pas encore d’actualité bien que les piliers soient désormais solides. En effet, le pays peut nourrir de grandes ambitions pour le futur quant au financement participatif tant il dispose d’atouts majeurs qui en font l’un des marchés au plus fort potentiel aux yeux du monde.

Nouvelle-Zélande

Des plateformes de crowdfunding en bonne forme 

Bien que peu nombreuses, les plateformes néo-zélandaises de crowdfunding ne suscitent pas moins d’attention que leurs homologues internationaux. C’est le cas par exemple, de PledgeMe, qui représente l’une des principales plateformes du pays. Destinée aux projets créatifs, elle a pu voir de nombreux projets se concrétiser grâce à elle.

Aussi, si le marché néo-zélandais de la finance participative a atteint un certain équilibre, le pays le doit en très grande partie au fournisseur de services en communications, Spark NZ, anciennement appelé « Telecom ». Celui-ci constitue un des acteurs majeurs du crowdfunding au sein même du pays et oeuvre énormément pour y faciliter l’innovation et la créativité. Il est notamment à l’origine de GiveALittle, qui se destine aux projets de bienfaisance. Plus récemment, la société Spark NZ a lancé une nouvelle plateforme, Spark My Potential. Son originalité ? Proposer ses services aux porteurs de projets sélectionnés au préalable, sans prendre de commission. Une opportunité pour eux de lancer leurs projets dans les meilleurs conditions en bénéficiant de l’avis d’experts.

Les deux premières licences d’equity crowdfunding délivrées

Il y a à peine trois semaines, l’Autorité des Marchés Financiers (The Financial Markets Authority), institution de régulation financière du pays, a délivré les deux premières licences d’equity crowdfunding (ou investissement au capital d’une entreprise) de l’histoire de la Nouvelle-Zélande. Les « lauréates »? Snowball Effect et PledgeMe (citée précédemment). Celles-ci sont devenues les premières plateformes à pouvoir proposer l’equity dans leurs services, depuis l’adoption de la loi du Financial Markets Conduct Act 2013. En vigueur depuis le mois d’avril, le texte pose le régime quant à la pratique de l’equity au sein du pays. Il stipule notamment qu’une entreprise ne peut lever plus de 1,86 million de dollars en passant par ce procédé.

Un évènement majeur qui fait figure de tremplin économique aussi bien pour les jeunes entreprises néo-zélandaises qui pourront se lancer, que pour le marché du financement participatif du pays dont les possibilités apparaissent désormais multipliées.

Un marché pris très au sérieux à l’échelle internationale

En octobre 2013, la plateforme américaine de crowdfunding, Kickstarter, étendait sa portée jusqu’en Australie et Nouvelle-Zélande.

Le principe ? Offrir la possibilité aux australiens et néo-zélandais de déposer leurs projets sur une page dédiée, l’occasion pour eux de bénéficier de l’immense exposition médiatique offerte par Kickstarter.

Un choix tout sauf anodin pour le géant américain dans la mesure où l’Océanie peut représenter pour lui, un espace stratégique majeur et ce, pour deux raisons :

– Toucher la population océanienne ;

– Se frayer un chemin vers le marché asiatique.

La Nouvelle-Zélande, une des pièces maitresses de cette stratégie, s’en retrouve plus que gagnante.

 

L’essai n’est pas loin d’être transformé !

 

 

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À propos de l’auteur

“Après une licence de droit et quelques petits voyages autour du monde, je me suis réorienté vers le journalisme pour pouvoir me concentrer sur l’écriture. Au terme de mes études, j’ai alors rejoint l’équipe de Good Morning Crowdfunding, séduit par les valeurs véhiculées par le financement participatif, à savoir la rencontre, la solidarité et le partage.”

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