Crowdfund’ in Hollywood

0

La place du financement participatif dans l’industrie du cinéma

Photo Oscar Inocente

Le crowdfunding permet de financer toute sorte de projet. On retrouve ce mode de financement dans les domaines du sport, de l’écologie, de l’éducation, de l’innovation, des livres ou encore de l’immobilier.
Nous nous intéressons aujourd’hui au monde du cinéma. Alors que certains films ne voient jamais le jour à cause de coûts de production trop élevés, le crowdfunding apparaît comme le financement alternatif idéal. Aperçu des 2 genres cinématographiques les mieux financés par les crowdfunders :

Le cinéma indépendant

La meilleure performance est attribuée à la plateforme Kickstarter, avec la présentation de 17 films au festival de Sundance. Le cinéma indépendant permet à de jeunes talents de se faire un nom dans le milieu du cinéma, les projets plaisent et les donateurs sont nombreux ! Le financement participatif : un nouveau modèle économique pour le cinéma indépendant ?

La réussite d’ « Inocente » d’Andrea Nix Fine et Sean Fine

On se rappelle encore de la réussite d’ « Inocente », le court-métrage documentaire réalisé par Andrea Nix Fine et Sean Fine, récompensé aux Oscars en février dernier. L’histoire : le combat d’une jeune artiste originaire d’Amérique Latine contre sa condition d’immigrée. Le projet avait été lancé sur la plateforme de crowdfunding « Kickstarter » et l’implication de 300 donateurs avait permis de rassembler $50 000. Un investissement qui en valait la peine : le film a remporté l’Oscar du « meilleur court métrage documentaire ».

Le résultat mitigé de « Wish I was here » de Zach Braff

Zach Braff, plus connu pour son rôle de médecin dans la série Scrubs que pour ses rôles sur grand écran, a lui aussi fait usage du financement participatif. En 2013, il présentait le scénario de « Wish I Was Here » sur la plateforme « Kickstarter ». Au total, ce sont près de 2,3 millions d’euros que les internautes ont donné sur la plateforme. Le petit moins ? Une contrepartie pas vraiment à la hauteur des espérances des donateurs, et un projet qui a fait autant parler de lui pour sa réussite que pour le manque de générosité de son auteur.

Le cinéma pornographique

Une industrie qui a le vent en poupe

Si le genre précédent entame doucement son ascension dans le monde du crowdfunding, les films X, eux, surfent depuis plusieurs années sur la vague de la finance participative. Une chose est sûre, l’industrie du porno ne connaît pas la crise. Cette économie représente $3000 de CA par seconde et ne génère pas moins de 5 milliards de dollars de CA dans le monde, dont 3 milliards aux Etats-Unis. Une industrie rentable, donc !

Le pro en la matière : Marc Dorcel

Marcel Herskovits, plus connu sous le nom de Marc Dorcel, est un réalisateur et producteur français de films pornographiques. En 2010, il lançait Mydorcel.com, une plateforme de crowdfunding pas comme les autres. Mydorcel.com est un site dit de « production participative » où n’importe qui peut devenir producteur de film X. En un mot, en achetant des parts, vous pouvez participer et suivre les étapes de fabrication d’un film et bénéficier d’avantages exclusifs.

Le coup de cœur de la rédaction

« To Find A Monster » de Joshua Porter : Le film à suivre de près

L’agence de production américaine « Bushmen Presents », plus connue pour avoir participé à la création de « The Goonies », « Stand By Me » ou encore « The Monster Sauad », prépare actuellement la production de « To Find A Monster ». L’histoire insolite de deux amis, Lenny et Patick, qui mènent une guerre contre des monstres, armés d’un caméscope des années 80. Le projet est actuellement en ligne sur la plateforme Indiegogo.

 

Partager

À propos de l’auteur

“Diplômée d’un bachelor Audencia à Nantes, j’ai eu l’occasion de travailler dans l’export et le marketing avant de me découvrir un réel intérêt pour le monde créatif et l’entrepreneuriat. C’est après avoir financé un projet via une plateforme de crowdfunding que j’ai décidé d’étudier de plus près ce nouveau phénomène qui va révolutionner l’économie !”

Répondre

logo-gmcf@2X